IA générative et qualité des données : un cercle vertueux pour l'innovation
Lutter contre la fraude documentaire
Notre solution de détection de la fraude aux documents administratifs utilise l'analyse avancée des données et l'intelligence artificielle pour détecter les anomalies et les falsifications, garantissant ainsi la sécurité et l'intégrité des processus et des transactions administratives. L’usage de cette technologie est un fondement de la lutte contre la fraude documentaire.
La lutte contre la fraude documentaire : une priorité pour les ministères
Notre client, un ministère, souhaitait améliorer l’efficacité des contrôles en matière d’attribution de documents administratifs.
La taille de la base de données (près d’une centaine de millions de lignes) et la diversité des applicatifs permettant la saisie des informations – saisie le plus souvent manuelle – qui s’étaient succédés aux cours des dernières décennies limitaient fortement l’efficacité de la détection d’irrégularités.
La solution innovante pour lutter contre la fraude documentaire
Réconciliation des adresses postales des bénéficiaires avec la BAN - Base Adresse Nationale a permis d’obtenir des adresses fiables et uniformisées.
Dédoublonnages multicritères (nom + prénom + adresse) et multi-stratégies (phonétiques, distance de Levenshtein, N-gram*, …) pour identifier les personnes ayant obtenu plusieurs documents administratifs censés être uniques.
Jointures floues avec d’autres bases de données du ministère sur le nom et prénom (phonétiques+ N-gram) ainsi que sur la date de naissance (avec un tolérance de quelques jours) afin d’identifier les personnes possédant plusieurs documents administratifs non cumulables.
Gains obtenus grâce à l'utilisation de nos fonctionnalités pour la fraude documentaire
Le ministère a pu identifier des personnes (parfois jusqu’à plusieurs centaines sur un même département) qui possédaient plusieurs versions d’un même document administratif leur permettant de contourner certaines sanctions. Le phénomène était passé jusque là inaperçu grâce à quelques approximations dans l’orthographe du nom, dans l’adresse (ex : numéro de rue mentionnant l’immeuble voisin) ou dans la date de naissance (1 à 2 jours d’écart). Facteur aggravant : l’obtention de tels documents était impossible sans complicités internes au sein du ministère.
Les adresses postales uniformisées ont permis, par simple regroupement et comptage, de repérer des adresses suspectes utilisées pour demander un nombre de documents administratifs excédant largement le nombre d’habitants à l’adresse en question (facteur 10 voire 100).
Le croisement de plusieurs bases de données a permis de mettre au jour de nombreux cas de cumuls interdits de documents administratifs.